top of page

NADOR

« Farvel signifie « adieu » en danois. « Bye bye Farewel » chantaient les baleiniers écossais après la rude saison de pêche. Bye bye Farewel !  »

Synopsis

SYNOPSIS

2002. Les Duquesne s’installent à Tunis avec leurs enfants. Tandis que Gabrielle s’adapte tant bien que mal à sa vie d’expatriée, Charles met le doigt sur une affaire de corruption à grande échelle. Son assistante, la séduisante Houria, a d’autres préoccupations : elle tente désespérément de protéger sa famille. Houria été approchée par le renseignement tunisien. Quel que soit son choix, une part d’elle-même n’en sortira pas indemne. Ce récit nous plonge de manière troublante et ultra-réaliste dans ce qui a été le quotidien des Tunisiens durant la dictature de Ben Ali : une surveillance paranoïaque des populations alors que certains Occidentaux bien pensants rêvent encore de mission civilisatrice…

Un jour cependant, ce sera « terre ! terre ! ». La conscience climatique aura été éveillée. Le Groenland rencontré et aimé deviendra un compagnon de vie et un maître à penser.

Extrait

SYNOPSIS

Groenland, P.71. 
« Vendredi 24 juillet 2020. Passant par le goulot de sortie du port d’Ilulissat, l’Ariimoana vire légèrement à tribord, contournant les collines Polaroil, entre le rectangle riveté de poutres métalliques du Hvide Falk et la petite île en forme de chameau allongé…
S’étale alors, à 180 degrés, parsemée d’icebergs découpés par le soleil, aux teintes allant du blanc immaculé au bleuté, la surface bleu marine lisse de la mer de la baie de Disko, immense lac marin à peine irisé par une légère brise, délimitée au loin par le feston de collines de Qeqertarsuup (« la grande île »). 
Et pour saluer notre départ d’Ilulissat, la surface de l’eau se soulève à une centaine de mètres à bâbord, et les formes fuselées et sombres, de deux baleines, surmontées de l’aileron dorsal signalant leur tête par le fameux jet de vapeur qu’elles expulsent en respirant, font blanchir l’eau aux bordures. 
On voit simultanément l’évent et l’aileron dorsal – c’est donc une baleine de Minke, à museau pointu, ou Balaenoptra, la baleine la plus courante ici au Groenland, dans le détroit de Davis, plus petite que la Baleine boréale, ou Balaena mysticetus –, 14 à 20 mètres pour cette dernière contre 7 à 10 mètres pour la Minke – mais bien baleine, avec ses centaines de fanons de chaque côté de la bouche qui filtrent le plancton. 
Dans une majestueuse ondulation de leur queue doublement lobées qui se dresse à la surface de la mer, après avoir respiré 7 à 8 fois en quelques minutes, les deux baleines disparaissent. En moins d’une heure, grâce à leurs poumons qui s’affaissent sous la pression et transfèrent leur oxygène dans les tissus musculaires grâce à une protéine nommée myoglobine, qui donne cette couleur rouge vif, presque noir à leur chair, et instaure une forme de respiration sous-marine, elles descendront à plus de cent mètre et remonterons. 
Après les souffrances de la baleine en barquettes de polystyrène, Lola, debout sur le pont avant, jouit du pur plaisir de cette «rencontre » pacifique entre l’homme et la baleine : la baleine évolue devant elle, montrant sans le vouloir un moment de son existence, qui a commencé bien avant, et finira bien après elle, et Lola reçoit ce spectacle involontaire comme un pur cadeau. Le hasard préside à cette rencontre esthétique, et l’important, me dira Lola, c’est le respect pour cet univers animal, sans chasse ni prédation, une vie qui a tout autant d’importance que la nôtre, mais qui est plus pure, plus simple, moins cruelle. »
Interviews

INTERVIEW

Portrait-Thérèse-à-la-barre-230x307.jpg

Dans la presse

 

Question de Diana Delahaye

Exode Urbaine

​

Comment justifies-tu que le Groenland ait éveillé ta conscience climatique ?

Habituée à la Méditerranée je n’avais pas pris conscience de toutes les implications de l’expression : « réchauffement climatique ». Oui, il fait plus chaud. Aujourd’hui, il fait aussi chaud sur les plages normandes du débarquement, que sur la côte d’Azur. Et sous un certain point de vue, formidable… !

Or au Groenland, il y a une réalité incontournable : l’omniprésence de la glace. Le Groenland a la deuxième plus grande masse de glace sur terre après l’Antarctique. 

​

Qu’est- ce que cela veut dire ?

On peut faire cette expérience : mettre en  même temps dans une soucoupe un glaçon et un Playmobile – ces petits personnages de 1,5 cm de haut pour les enfants. Tant que le glaçon ne fond pas, le playmobile n’a pas les pieds dans l’eau. Quand le glaçon fond, il a les pieds dans l’eau. Et si on rajoute un autre glaçon, l’eau lui arrivera aux chevilles, puis un glaçon supplémentaire, aux mollets. C’est exactement ce qui va arriver avec le réchauffement climatique, mais avec des humains qui vivent, des familles, des enfants, des animaux… On calcule que pour chaque centimètre d’élévation de la mer, 6 millions de personnes sont exposées. D’ici 2100, le niveau des océans sera monté de plus de 67 cm, menaçant 402 millions de personnes ( l’équivalent de la population de l’Europe ou des Etats-Unis). Ainsi, au Groenland, la vie au milieu de la glace fait réfléchir et vous vous dites :

Il faut effectivement limiter le réchauffement climatique. Au Groenland, les enjeux du réchauffement climatique sautent aux yeux.

​

Les instagrameuses en parlent

 

 

 

« Un voyage en famille sur les traces des expéditions mythiques »

.de l’instagrameuse : @Nine_entre_les_lignes

 

« Il me fallait bien une grosse veste polaire et une cheminée pour entrer dans ce récit venu du froid, moi qui n’aime rien de plus que le soleil !

 

C’est un voyage en famille, ils sont trois, une ado est parmi eux, ils s’apprêtent à ramener le Trawler de Fredo vers Lorient. Facile ! Sauf que l’embarcation en question est dans un pays de glace entre le Labrador et l’Alaska, un bout de terre, une enclave lointaine du Danemark.

 

Sur les traces des expéditions mythiques, celles qu’ont retracées Charcot, Paul Emile Victor, Roald Amundsen, parfois sans retour ou aux prix de grands sacrifices.

 

A leur arrivée, le Groenland est une des rares terres qui en février 2020 affiche un COVID à 0%, le tout est d’y parvenir sain et de le rester.

 

D’abord, apprendre le respect et la confiance, chacun a son rôle à jouer dans l’expédition, la navigation, la logistique, l’apprentissage des us et Coutumes, l’histoire, celle des Inuits mais aussi celle des Danois intrinsèquement liée à celle des autochtones, la géographie et ses reliefs, et puis s’adapter : la wifi, lors des ravitaillements en supermarché permet de télécharger quelques épisodes de Vikings, lien ultime avec le reste du monde.

 

Et vient la conscientisation, la modernité qui a gagné les terres les plus reculées, justement les supermarchés détonnent : le plastique n’est pas rare dans un pays qui n’a pas encore son traducteur automatique ! Le réchauffement climatique et les problématiques actuelles. 

Enfin, la vie au milieu d’un océan que les animaux, baleines, phoques partagent avec l’homme.

 

J’ai lu le récit de Thérèse Fournier en admirant les paysages grandioses photographiés et postés sur son compte. J’ai lu les épisodes gris qui semblent s’éterniser. Les jours qui ne finissent pas de tomber. Je suis admirative de cette incroyable aventure qui donne sens au sous-titre du livre : « Récit d’une aventure ».

​

​

​

« Aventure humaine et connaissance de soi »

De l’instagrameuse @labelettestephanoise

 

« Navigateurs dans l’âme, Thérèse Fournier, son mari et une de leur fille Lola vont tenter une folle aventure : ramener l’Ariimoana, un bateau de 13 mètres jusqu’en France. 

Pour cela, ils vont devoir passer par le Groenland et rencontrer des glaciers et le plus célèbre des rochers, Rockall, à cause duquel quelques navires ont péri.

Ayant déjà effectué une expédition dans cette région en 2014, ils ont pris conscience et notamment Lola, de l’urgence climatique de notre planète, tant les glaciers ont fondu.

C’est un très beau voyage que propose ici Thérèse Fournier. 

Du Groenland je ne connais pas grand-chose, même si j’ai visité il y a quelques années le musée Paul Emile Victor à Premanon et lu quelques romans de Mo Malo.

Grâce à l’auteure, j’ai énormément appris sur la culture groenlandaise, et j’ai été fascinée par la beauté des paysages décrits. Même si je reconnais que quelques photos pour illustrer ce récit auraient permis de mieux me rendre compte des paysages traversés.

J’avais une vision un peu archaïque de cette société. Mais on se rend compte que cette contrée n’échappe pas à la modernisation, ne serait-ce que par la taille du parc automobile.

Il y a un décalage entre la vision d’un pays que l’on peut penser « pur » et la réalité  d’un pays en évolution.

Au-delà de l’expédition,  c’est aussi une aventure humaine et une recherche de connaissance de soi et notamment pour Lola, pour qui ce voyage aura permis de travailler sa confiance en soi.

Très instructif, avec un glossaire à la fin, mais qui comporte toutefois quelques détails techniques qui ne parleront pas à ceux qui n’ont pas quelques notions de navigation.

Ce fût un très beau voyage et remercie Thérèse Fournier et les éditions L’Harmattan. »

 

 

​

 

« Invitation au voyage et cri d’alarme puissant »

De l’instagtameuse  @un_livre_pour_s’evader

 

« Aujourd’hui c’est d’un récit de navigation dont je vais vous parler. Le témoignage touchant d’une invitation au voyage et un cri d’alarme puissant.

 

De l’instagtameuse  @un_livre_pour_s’evader

Thérèse, Pep et Lola leur fille de 19ans, vont embarquer sur un trawler de 13 mètres de long en partance du Groenland pour le ramener à Lorient.

Nous sommes au tout début du confinement quand la décision est prise de quitter  la terre ferme.

Cette famille de navigateurs a passé bien plus de temps en mer que sur terre. Leurs trois enfants ont grandi ainsi. Quelle meilleure école que cette de la vie, des rencontrer avec des ethnies, les us et coutumes, les paysages, les langues, apprendre à protéger un bien si précieux dont on a tendance à fortement abuser : l’eau.

C’est arrivés à Ilulissat qu’ils vont retrouver l’Ariimoana, mais avant d’embarquer un ravitaillement est nécessaire.  Une rencontre avec les autochtones est de mise.

Puis la traversée de l’Atlantique nord à trois. La cohabitation intergénérationnelle. L’organisation millimétrée. Le soleil de minuit où le jour s’assombrit de 23h30 à 1h30  en été. Sept jours sans jamais voir le moindre lopin de t erre. Orages, tempêtes, cette peur à tout moment de percuter un iceberg pouvant transformer le bateau en cercueil marin. Les obligeant à faire des quart de trois heures pour que chacun puisse dormir un peu.

Mais c’est aussi hélas le triste constat qu’ils ont fait suite à leur voyage précédent au Groenland en 2014, le paysage se dégrade à forte vitesse, le réchauffement climatique est plus que flagrant, le glacier vêle trop, le niveau des océans montent, les animaux commencent à disparaître.

« Il n’y a pas de planète B » lit-on en exergue.

Ce live est puissant, à la fois de par ce voyage que nous offre cette famille, mais également  par cette alerte que la planète nous envoie. 

Un constat plus qu’évident. 

bottom of page